La pression du colza à la ferme permet de produire du tourteau de colza pour les animaux de l’exploitation et de l’huile qui peut être utilisée en mélange avec du carburant pour les machines ou vendu pour l’alimentation humaine.
Augmenter l’autonomie protéique en différents système par différentes innovations/méthodes (voir fiches techniques):
système BIO
système LHE – lait herbe extensif;
système LHI – lait herbe intensif;
système LMSI – lait maïs semi-intensif;
système LMI_HP – lait maïs intensif avec haute performance;
système LMPI_LP – maïs intensif avec une production laitière modérée
L‘identification et la description d’innovations pertinentes et mobilisables dans les exploitations laitières de la Grande Région afin d’améliorer leur autonomie protéique et leurs performances économique et environnementale est l’un des objectifs du projet AUTOPROT. Ainsi, 14 fiches techniques ont été rédigées.
La pression du colza à la ferme permet de produire du tourteau de colza pour les animaux de l’exploitation et de l’huile qui peut être utilisée en mélange avec du carburant pour les machines ou vendu pour l’alimentation humaine.
Le semis d’une prairie permanente ou temporaire sous couvert d’une culture principale permet un gain de temps et une hausse de production en conduisant deux cultures ensemble. Le semis sous couvert a surtout un impact positif sur l’agronomie et l’environnement.
La production de luzerne et de trèfle violet est aujourd’hui une pratique courante dans la Grande Région. Les légumineuses possèdent une teneur élevée en protéine (de 17 é 19%). Il s’agit d’un bon levier pour améliorer l’autonomie protéique.
L’herbe fauchée au stade montaison de la graminée, opposée au stade épiaison généralement utilisé, permet d’obtenir une meilleure qualité de fourrage que ce soit au niveau des protéines ou de l’énergie et ainsi de réduire les concentrés protéiques dans la ration.
La méthode de séchage en grange consiste à sécher l’herbe récoltée à 45-65% MS jusqu’à 85% MS (stade foin) à l’aide d’installations spécifiques en vrac ou en bale ronde. Le meilleur contrôle et l’accélération du séchage ainsi que l’absence de lumière permettent d’optimiser la conservation des protéines et d’obtenir de manière générale une qualité de foin supérieure.
L’ensilage est une technique communément utilisée pour conserver les fourrages nécessaires à l’alimentation du troupeau, spécialement en période hivernale. Pour conserver au mieux la teneur en protéine de l’herbe récoltée, la technique de l’ensilage doit être parfaitement maîtrisée.
La réduction de la teneur en protéines de la ration, en ajustant la teneur en protéines aux besoins réelles de la vache et en évitant les protéines excédentaires, permet de réduire les pertes azotées et d’améliorer l’efficience protéique et l’autonomie protéique.
Des co-produits liquides produits localement peuvent être conservés dans un silo unique conjointement à des fourrages de l’exploitation et des co-produits secs offrant un aliment à bas coût et de qualité.
Les additifs sont des produits naturels ou industriels qui contrôlent ou préviennent certains types de fermentation, réduisant les pertes et améliorant la stabilité de l’ensilage.
